Le document de 1820 cité par Klakos parle d'aubépine utilisée comme intermédiaire, sans doute pour obtenir un beau tronc. Les racines sont celles du cognassier du Portugal, le tronc est l'aubépine et les branches sont le poirier.
ça ne nous renseigne pas sur la longévité du poirier greffé sur aubépine qui, d'après de nombreux témoignages périclite en qques années après un départ très vigoureux.
Si ça marchait si bien, pourquoi n'est-ce pas utilisé à grande échelle ?
Effectivement, désolé ops:
En parcourant le web et les témoignages qu'on peut y lire, on y trouve des conclusions... et leur contraire.
À mon avis, cela fait penser aux compatibilités poirier-cognassier. Certaines greffes ne prennent pas immédiatement, d'autres réussissent mais conduisent à des arbres qui finissent par mourir après quelques années, présentent un +/- gros bourrelet de greffe, rejettent à n'en plus finir, gagnent certes en fertilité mais en patissent, etc.
D'autres disent que les fruits sont passables tandis qu'à l'inverse selon certains on gagnerait en qualité.
On cite comme très compatibible : Beurré d'Amanlis, Beurré Diel, Beurré d'Hardenpont, Catillac, etc.
Une personne montrait après 10 ans ce qu'était devenu son poirier - un Williams (commun ou rouge, les 2 conviendraient). Il n'était vraiment pas laid... Un bel arbre...
Il faut donc tester, il n'y a pas de vérité !