merci Floyd pour ces conseils judicieux.
La taille drastique a consisté à enlever le sommet couvert de gourmands verticaux qui défonçaient la gouttière et d'enlever les branches perpendiculaires au mur qui faisaient levier pour l'écarter du mur.
Après renseignement auprès des anciens occupants, il s'agirait de la variété "Louise-Bonne" et ce poirier était déjà là, déjà vieux, avant guerre, il serait sans doute plus que centenaire, bien que le tronc ne se soit pas beaucoup développé en diamètre (on voit par ici d'énormes poiriers champêtres faisant des très grosses poires dites "à béton", dures comme du caillou, utilisées pour le poiré ou pour donner aux bêtes d'où le mot béton peut-être).
Il est installé en pleine argile compacte, un bon amendement sur qques m2 au pied lui serait profitable, il n'en a pas eu depuis des lustres. La chaux sur les murs ? Je ne crois pas que ces mortiers à la chaux grasse, totalement carbonatés et insolubles après qques années, puissent faire bouger le PH du sol, sauf s'ils tombaient en masse. De plus, remonter un peu le PH ne ferait pas de mal.
Il y a semble-t-il une greffe au collet car on voit en dégageant le pied la limite circulaire très nette avec une grosse racine très lisse & très noire.
Ce n'est finalement sans doute pas une bonne idée de vouloir lui imposer une cohabitation forcée et un changement aussi radical.
C'est peut-être + avisé de le conserver tel que, en le reformant dans un plan et en limitant à 1 ou 2 branches l'introduction d'une nouvelle variété, juste par curiosité (qui n'est pas un vilain défaut).