François du Perche, nous devons garder à l'esprit, que la bouillie bordelaise, a été découvert en France, pour l'utilisation de viticulteurs dans la région de Bordeaux
Selon Wikipedia :
<b>Histoire:
La bouillie bordelaise est un mélange d'eau, de sulfate de cuivre et de chaux, qui donne une bouillie claire bleu verdâtre, que l'on utilise en la pulvérisant sur les feuilles et fruits de la vigne, c'est un traitement préventif contre le mildiou.
Le mildiou est une petite moisissure qui attaque les organes de la vigne, surtout les feuilles et les raisins. Il fut constaté pour la première fois dans le sud-ouest de la France en 1878, sans que les scientifiques trouvent rapidement un remède. Ce n'est que fortuitement que l'un des scientifiques, Alexis Millardet, conforta ses recherches déjà avancées à la découverte du remède3. A. Millardet, professeur de botanique à la faculté des sciences de Bordeaux, au cours d'une sortie en Médoc en octobre 1882 fut étonné de la belle tenue des vignes en bordure de la route, au château Ducru-Beaucaillou à Saint-Julien-Beychevelle (Médoc), chez Nathaniel Johnston.
Il s'ouvrit de cette observation au régisseur du domaine, Ernest David (1845-1932), qui lui apprit qu'en Médoc on avait pris l'habitude de répandre un mélange de sulfate de cuivre et de chaux sur les ceps de vigne en bordure des routes pour dissuader les maraudeurs qui volaient les raisins. Alexis Millardet, cultivait chez lui des solutions sur le mildiou, sur quelques pieds de vigne pour en observer le développement. Avec son ami Ulysse Gayon, professeur de chimie à la faculté des sciences de Bordeaux, de nombreuses expériences en laboratoire furent appliquées sur le terrain. Ils eurent l'autorisation de travailler sur les vignes du château Ducru-Beaucaillou à Saint-Julien et du château Dauzac à Labarde, appartenant tous deux au négociant Nathaniel Johnston. Les deux propriétés étaient régies par le même homme, Ernest David, qui les aida à mettre en pratique, dans les deux propriétés de Nathaniel Johnston, les solutions étudiées par les deux chercheurs (A. Millardet et U. Gayon). Les mêmes expériences eurent lieu au château Langoa chez Monsieur Barton à Saint-Julien, régi par Monsieur Jouet, ancien élève de l'Institut national agronomique de Paris.
Le mélange cuprique (« bouillie bordelaise ») se situait autour de 3 kg de sulfate de cuivre et d'un tiers de chaux vive dans 100 litres d'eau. Les expériences de 1883 à 1885 furent concluantes et en 1886, le mildiou était jugulé.
Il est intéressant de signaler que cette découverte fut également faite par les Bourguignons à la même époque</b>
Mais nous devons aussi penser que le cuivre, dans forme de sulfate, est beaucoup moins efficace que dans la forme d'hydroxyde, et beaucoup plus polluantes
Mais bon, ceci est une autre histoire, parce que avec l'étape qui prend l'Union européenne avec sa politique de restrictions sur les produits phytopharmaceutiques, nous le verrons bientôt si le cuivre sera exclu de la liste de ces produits.
Mais ce qui est très clair que l'utilisation de l'oxychlorure de cuivre comme préventifs dans le traitement d'hiver, est extrêmement efficaces dans la prévention des attaques de la cloque
Je constate que beaucoup d'entre vous choisissez des variétés de fruits à noyau, en mettant sur le critère de choix de la variété, en premiere lieu la résistance à la cloque, plutôt que de la qualité de son fruit, et cela est une erreur terrible, parce que les plus récentes variétés de fruits à noyau, sont sensibles à la cloque, mais la qualité de leur fruit est vraiment incroyable
Et en parlant de nouvelles variétés de fruits à noyau.
Certain de vous sait si certain pépinière en France vend au détail (pour l'amateur) les variétés de fruits à noyau de l'éleveur ASF ( Agro Sélection Fruits) ?
Cordialement
Jose