<i><span style="color:#0000BF">Tu te fais, azertien, une idée de la viticulture assez éloignée, hélas, de la réalité.
Pour quelques vignerons, possédant quelques ha en AOC bien cotée, la situation
peut, certes, être très positive. Ce n'est malheureusement pas le cas de la majorité
des viticulteurs qui exploitent des vignobles hors de ces petites zones privilégiées.
Pour eux, changer de cépage, n'est pas effet de mode ni espoir de spéculations juteuses.
C'est une contrainte à laquelle ils se résignent le cœur serré quand leur vendange, faite de cépages
autres que ceux recommandés par les directives, n'est plus acceptée en cave viticole.
Ceci n'est pas un plaidoyer pro domo : je ne suis pas exploitant moi-même, mais je côtoie
quotidiennement, des tas de braves gars, compétents et travailleurs, qui ont un mal fou
à "joindre les deux bouts"..
C'est hélas la situation, en ce début de XXIe siècle, de la plupart des paysans français. </i>