Bouturage des pommiers par racine ? Il faut alors déterrer le plant si difficilement obtenu, risquer de le faire crever et l'affaiblir en prélevant une partie de ses racines. Alors que les boutures de rameaux sont indolores pour le plant. Si l'ultraponie permet de réussir ces boutures de rameaux, pourquoi mutiler la poule aux oeufs d'or ?
Bouturage du pommier
oui,moui*,oui.
l'autre avantage des pommiers sur propre racine c'est le bouturage par racine.
*pour les tout petits systèmes,car la brumisation par asperseur est bien plus productive de brume.
vaux mieux se lancer dans un tout petit système que d'investir comme moi 3000 euro
bouturage pommiers : s'il s'agit uniquement de bouturer les PG, cela n'a pas gd intérêt sauf si on veut faire de très grandes séries. Par contre, bouturer des variétés pour voir leur comportement est intéressant.
Merci Ferreol pour le retour d'expérience.
Ultraponie (Autrevie) : est-ce que des solutions bon marché et à la portée de l'amateur existent (pour des petites séries), avec du matériel comme celui-ci :
http://www.lorvert-paris.com/growshop-hydroponique-culture-indoor/systeme-hydroponique/brulisateur-a-ultrason-mist-maker-ultraponie.html
Cette technique semble bien référencé et efficace. Elle mériterait un sujet dédicacé à elle seule.
mon frère a tester l'ultraponie avec réussite (contrairement à moi),il suffit de regrouper tout les paramètres optimums (époque de prélèvement des boutures et température adaptée)
il est parvenu à tout faire raciner,même les pires essences comme le noyer le kaki le cerisier,ces pommiers ont également pris.
Pour ma part je m'y relance en Automne.
je soupçonne cette technologie de pouvoir remplacer le contraignant "in vitro" et donc,d'être l'un des outils pour une révolution agraire <span style="\"font-size:50pt\"">(anti mondialisation),l'agriculture étant la base de la civilisation.
mais pour les gens qui n'ont pas les moyens (ce qui sera de plus en plus le cas)
je préconise comme floyd le marcottage en cépée,malgré le temps que cela prend,ca reste une alternative acceptable.
mais grand merci pour cette info du marcottage aérien de tiges lignifiés,aux yeux éborgnés,je vais essayer ca aujourd'hui.
Ah oui, j'oubliais aussi, j'ai fait ces quelques tests sur des pousses à bois de l'année en repos végétatif (sortie d'hiver) je ne sais pas du tout si ça peut fonctionner sur du bois vert ou du semi-aoûté...
Merci,
longue vie à greffer.net !
Pour avoir fait quelques tests sur differents porte-greffes de pommiers, entre autre EM7, EM9, MM106 et noir de Monton, le bouturage de ces pommiers fonctionne dans certaines conditions.
Déjà, à priori, ça doit être comme chez le rosier et la majorité des plantes d'ailleurs, chaque variété a + ou - d'aptitudes à émettre de nouvelles racines.
Ceci dit de mes observations et de mes tests, j'ai tiré deux conclusions:
- les racines des boutures de pommier ne naissent pas du cal cicatriciel mais de zones situées juste au dessus des bourgeons axillaires (ce qu'on peut observer aussi sur les marcottes racinnées des pépiniéristes)
- la lumière empêche la sortie des racines chez le pommier (pas de bouturage dans l'eau claire, ça ne fonctionne pas, même si on peut y obtenir de superbes cals cicatriciels).
Si j'avais des idées à proposer pour optimiser le bouturage du pommier, je dirais qu'il faut préparer les boutures en ébourgeonnant tous les bourgeons axillaires sauf un ou deux en haut de la bouture et de ne laisser dépasser du sol que les un ou deux bourgeons préservés. L'application d'hormone sur la plaie de coupe de la bouture me semble inutile par contre, là ou on a supprimé les bourgeons, ça peut être un plus...
Après, les résultats de mes bouturages ont souvent donné des plantes poussant bien en hauteur mais ne prenant pas du diamètre rapidement. Or, ce qui intéresse les gros pépiniéristes-greffeurs c'est d'avoir du plant greffable en machine, de bon diamètre (minimum 8mm) mais en pousse de l'année (plus facile à couper pour les lames de la machine). C'est surement de ça que vient la multi des PG par semis ou marcottage...
Ce qui marche avec un rendement correct, c'est le marcottage en touffe.
Mais voilà, ça prend une année…
Toutes mes boutures se sont desséchées (dont beaucoup de Transparente de Croncels) sauf celle effectuée en mars 2012 (Delbard Festival) qui se porte bien, mais ça manque terriblement de vigueur et c'est sans doute pour ça qu'on préfère la greffe.
Je le deménagerai cet hiver pour le mettre dans des conditions optimales pour voir comment il évolue.
l'année dernière j'ai grassement tenté les marcottes aériennes d'une variété de pommier censé bien se bouturer (transparente de croncel) et je n'ai eu aucune réussite (sur 10 tentatives),sur belle fleure jaune le cal cicatriciel (à force de tenter au même endroit deux ans de suite) est devenu ENORME,et cela augmente la possibilité de réussir,il y a de nombreuses verrues indiquant la possibilité que cela puisse raciner.
Floyd parle de pieds-mère donc on utilise les rejets verticaux directement issus de la souche en les buttant avec de la terre comme pour les chataîgniers ou figuiers, c'est très simple et on obtient un gd nombre de marcottes.
"Pieds-mère", peut-être que le "journal des femmes" en parle
Le + rapide serait de récupérer des drageons avec un petit bout de racine au pied de tes pommiers, il y en a souvent, on récupère ainsi le clone du PG.
Mais si on arrive à faire de belles boutures bien droites, assez hautes & avec un diamètre voisin du cm, ce serait mieux
Pour préciser l'argument d'autorité que j'ai utilisé, la pratique du bouturage est courante dans le monde de la pépinière… sauf pour le pommier.
Les enjeux professionnels peuvent être différents de ceux de l'amateur.
La nuance provient d'un rendement supérieur, à moindre coût, avec régularité, en faveur du marcottage.
Cela n'empêche pas de tenter le bouturage de rameaux issus de PG réputés et sains, avec tous les soins habituels appliqués aux espèces difficiles (mélange terreux, hormones, brumisation, surveillance phyto…)
Les réussites évoquées sont trop peu documentées pour qu'on puisse y voir autre chose qu'un coup de chance dans un contexte particulier.
Ceci dit, elles prouvent que cela n'est pas impossible, c'est ce qui nous intéresse.
L'idée du marcottage me laisse un peu perplexe, faudrait-il que les branches soient si basses qu'on puisse les courber, les ensevelir sous une pelletée de terre afin d'obtenir une marcotte ? S'il s'agit des racines ... ce sont des drageons ?
Si enfin on parle de marcottes aériennes, j'en ai plusieurs en cours (6 exactement, toutes greffée par dessus) que je ravitaille en eau régulièrement, mais je ne vois pour l'instant aucune racine se former et elles sont en route depuis le printemps. Ca me laisse dubitatif. Si rien ne vient je tenterai encore une fois l'an prochain en ne mettant plus de terreau mais simplement un substrat neutre et léger (mousse séchée par exemple, voire ... du coton?).
D'où pour moi l'idée de ces boutures ...
le fait que les professionnels utilisent le marcottage pour produire des PG ne signifie pas que le bouturage ne peut pas marcher. Voir message de Patrice du 14.2.2006 sur la discussion citée par Le Chti.
Un membre du site m'a dit faire la chose suivante :
Lorsqu'il décapite des porte greffe de pommier pour faire ses greffes en fente ou anglaise, il plante la partie coupée juste à coté du plant greffé :
- d'une part ca lui fait un obstacle pour ne pas que les oiseaux viennent se poser sur la greffe
- il m'a dit avoir un fort taux de reprise de la branche plantée, ce qui lui fait un nouveau porte greffe pour l'année suivante.
Si j'ai bon souvenir il m'a dit avoir un taux de reprise important.
Donc ça a l'air de marcher, même si le marcottage donne de meilleurs résultats.
Sur les PG EM7 que j'ai achetés ce printemps, deux n'avaient quasiment aucune racine. Ils sont néanmoins bien partis, en se comportant comme des boutures.
Les pieds-mères sont marcottés pour la production des futurs PG.
Outre les qualités nécessaires pour faire un PG efficace, leurs variétés sont sélectionnées pour leur aptitude à rejeter abondamment de pied…
Au point que cela oblige à purger nos jeunes tiges de leurs trop fréquents rejets.
Si le bouturage pouvait se pratiquer avec succès… ça se saurait! Non???
le "journal des femmes" n'est pas la meilleure source. La Bible nous apprend que la 1e femme savait cueillir une pomme sur un pommier mais pas le greffer, ni le marcotter ni le bouturer.
- sérieusement, sauf pour reproduire des PG, l'intérêt du bouturage est très limité car sur leurs propres racines, les variétés risquent d'être chétives et fragiles.
Je viens de lire ça:
http://www.journaldesfemmes.com/jardin/forum/affich-12306-peut-on-faire-des-boutures-de-pommiers
Consternant.
Par contre je viens de retomber sur ce vieux fil de discussion:
https://www.greffer.net/forum/viewtopic.php?t=82
Malheureusement la discussion se termine sans que l'on sache quels peuvent être les résultats.
J'ai peu de pommiers (voir mon verger sur la bourse aux greffons) mais j'ai du Delbard festival, petite pomme blanche et rouge un peu cireuse à la chair blanche et délicieusement sucrée. Dans ma famille on la surnomme la pomme Disney, c'est tout dire....
Pour le reste je fais toutes mes boutures dans des bouteilles d'eau minérale. je place ensuite ces bouteilles dans la serre de mes parents, pour qu'il y ait de la chaleur. Pour l'instant ça n'a pas l'air mauvais comme procédure, mon taux de réussite a remonté depuis que je place mes boutures dans leur cage de verre. Par contre à l'intérieur desdites bouteilles je suis parfois confronté à de la moisissure ....
je crois que c'est une pratique courante pour les PG de pommiers.
J'ai tenté cette année avec qques reliquats de greffons non utilisés en mars (Delbard Festival) : 1 réussite sur 3 : photo 1
J'ai réessayé début juillet avec des Transparente de Croncels (taille en vert : une dizaine de rameaux), toutes ont l'air de rester bien vertes et commencent à émettre des feuilles sous le parafilm. Vu la canicule, je les laisse mijoter sous leur film sans y toucher.
Il serait + facile & moins contraignant de travailler à l'intérieur, dans des bouteilles, ça éviterait l'arrosage permanent fastidieux et les risques de taupes et autres indésirables attirés irrésistiblement vers la fraîcheur.
image irrécupérable
image irrécupérable
Bonjour à tous,
J'ai effectué au printemps des semis de pépins de pommier mais il y a tout de même beaucoup de "perte en ligne" je trouve, et je voudrais pouvoir compenser, provisoirement, par des boutures.
Quelqu'un a déjà effectué avec succès des boutures de pommier ?