"Ses théories sont surprenantes, mais pourquoi pas" on peut effectivement en dire autant de toutes les thèses néo-lamarkiennes, soutenues par Daniel et par Bonnier, le célèbre auteur d'une flore pratique dont je me sers à l'occasion.
Mais la validation d'un thèse par un cercle étroit de quelques scientifiques ou par des personnalités politiques "complexes" et surtout le manque de développements concrets sont des signaux à ne pas négliger. Ce qui doit interpeller également, et Mme Le Boulc'h ne manque pas de le rappeler, c'est qu'un résultat publié doit pouvoir être reproduit par d'autres qui suivraient le protocole décrit.
Or, depuis la publication des travaux de Daniel, rien de nouveau, rien qui vienne consolider les quelques espoirs. Voilà pour la partie historique.
On ne peut que souhaiter une relecture attentive à la lumière des connaissances actuelles, avec, et c'est important, l'adaptation/modernisation du vocabulaire. Voilà pour une partie plus scientifique, celle qu'il appartient aux néo-lamarkiens de traiter.
Pour l'instant, les vignes greffées produisent des crus toujours aussi réputés. Les pg américains n'ont pas eu les effets délétères supposés et mis en avant sans aucune prudence par Daniel.