Ils reconnaissent la résistance à la maladie du crenata, mais "on reproche seulement à ces espèces leur développement relativement réduit, et surtout le débourrement précoce chez les uns, la végétation tardive chez les autres qui les exposent aux atteintes des gelées. Ces plants redoutent aussi le grand soleil et la sécheresse du sol. Il faut leur donner un milieu frais en été, se rapprochant de celui de leur pays d'origine... Quelque délicate que soit cependant son acclimatation, lorsqu'il est greffé en pied, en fente ou en incrustation, il nourrit bien la variété qu'on lui donne et forme de beaux petits arbres qui produisent rapidement... Pour le moment, cette espèce n'est pas encore acclimatée chez nous ; elle ne donne de bons résultats qu'à des situations privilégiées par le climat et la nature du sol. Dans les régions froides et dans les sols pauvres et secs, elle ne saurait donner satisfaction. "
Concernant les hybrides "Ce qui frappe ici c'est la variété des sujets issus des mêmes parents : on y trouve de tous les types, depuis le japonais pur à jusqu'à l'indigène presque pur, avec la différence de vigueur caractérisant ces deux extrêmes. Les différences de taille et de vigueur entre l'hybride à tendance paternelle, donc exotique, et l'hybride à tendance maternelle, donc indigène, sont considérables. "
"L'hybride est un être instable par définition... et pour fixer ses qualités, on ne connait actuellement qu'un moyen : la multiplication végétative... La principale difficulté rencontré ici est la réalisation de la multiplication végétative de l'arbre. Le marcottage s'avère difficile et les rameaux sont rebelles à l'enracinement dans les conditions habituelles de bouturage".
Voilà les inconvénients d'alors (1943), concernant les porte-greffes issus de semis :
- le crenata "pur" mal acclimatable, mais bien résistant à l'encre.
- l'hybride où c'est au petit bonheur la chance.