La déception est d'autant plus grande… que le besoin et le désir sont forts!
Des échanges biologiques, oui si l'on évoque les circulations de sèves, mais non si l'on espère une modification d'ordre génétique par transmission durable de caractéristiques de tolérance ou de moindre sensibilité.
Concernant la brûlure bactérienne (feu bactérien ici…) si la solution d'un greffage efficace et prophylactique pouvait exister, cette révolution enthousiasmerait le monde de l'arboriculture et de la pomologie… peut-être même au delà.
Le greffage de la vigne profite aux variétés, parce que le PG lui-même résiste aux atteintes phylloxériques.
Le greffage des solanacées, comme je l'indiquais, parce que le PG lui-même résiste aux atteintes fongiques venues du sol.
Les greffons ne se trouvent pas modifiés, ce qu'il serait toujours facile de vérifier en procédant par exemple, au bouturage d'une vigne en prélevant un rameau jadis cultivé sur PG américain.
Cette bouture, contaminée par le phylloxera, serait immanquablement détruite.
On ne peut espérer étendre ces bienfaits à d'autres maladies ou ravageurs, par un simple raisonnement analogique.
La toile, on le sait, tend à diffuser des rumeurs, il paraitrait même que le Père Noël existe.