... j'ai vu dans la Manche en Normandie ... un genre de prunelier (ou prunier) qui avait tendance à être de plus grande taille, des fruits un peu plus gros et moins foncés. Ils n’étaient pas pareils que les épines noires ... en Provence.
J'ai remarqué la même différence entre prunelles normandes et provençales.
Est-ce dû aux sols plus riches, à une hygrométrie plus élevée, une différence de souche, une hybridation naturelle ... ?
La biologie / génétique des prunus est aussi inextricable qu'une vieille haie de pruneliers
Déjà dans un même ouvrage, la systématique peut être contradictoire, alors entre différents auteurs, c'est le souk complet.
Il y a quelques mois, j'ai essayé de savoir ce que sont des "damson" anglais (ma femme trouvait que ma confiture de prunelles lui rappelait celle de "damson" qu'elle avait mangée en Angleterre).
Le seul résultat fiable que j'ai pu trouver était que les différentes variétés se situaient quelque part entre prunelle, myrobalan, quetsche, mirabelle et d'autres prunes "primitives". Ni la morphologie des noyaux, ni la génétique semblent pouvoir éclaircir les différentes variétés, les hybridations sont bien trop fréquentes.