Les prunelles, dans le Jura, on appelle ça des plosses alors que les prunes "sauvages", entre guillemets parce que je ne suis pas vraiment sûr qu'elles soient vraiment sauvage mais peut-être plutôt des francs issus de variétés cultivés, hybridées ou pas avec les prunelliers, on appelle ça des "prunes à cochons". Les premières sont mures vers le mois d'octobre alors que les deuxièmes plutôt vers la fin du mois d'août.
Les prunelles on en fait aussi de la goutte chez nous bien qu'il n'y ait plus vraiment grand monde pour avoir le courage d'aller en ramasser pour cet usage. Ma grand mère faisait aussi une liqueur de noyau de prunelle, recette qui serait bourguignonne. Dans le val de Loire, il y a aussi une recette de "pousse d'épine", liqueur de jeunes pousses de prunelier assez proche de la trouspinette vendéenne.
Les basques en font aussi une liqueur le "patxaran" où les prunelles sont macérées dans de l'anis.